JAPON -Tokyo 1

9 juin 2008

Du 30 mai au 2 juin, je suis allée au Japon avec 80 de mes collègues chinois accompagnés leur conjoint(e) et mon collègue français qui sera mon interlocuteur et recevra mes innombrables “Mais pourquoi?”

Asakusa

C’est un petit quartier traditionnel avec un temple, une grande pagode, un jardin et une longue ruelle de petites échoppes qui donnent sur la ruelle.

Il y a plein de monde et surtout des lycéens et lycéennes japonais, en uniforme. Ca me fait sourire et me rappelle ma jeunesse de dessins animés japonais…

Ils viennent pour écrire des vœux sur des petits mots et les accrocher, tirer des petits mots (prières?) dans des grandes boites. Ils parlent fort et rigolent, c’est très joyeux.

Le jardin est comme composé de plein petits jardins, avec des statues, des recoins, une cascade ici, un petit pont avec une mare par là et dans la mare, des carpes.

Au Japon, il y en a partout, des qu’il y a de l’eau et souvent quand il y a un jardin, il y a un point d’eau, et donc des carpes. C’était un but dans ma courte aventure japonaise: voir les carpes! J’ai tellement aimé les différents récits d’Amélie Nothomb sur les carpes que je voulais vraiment les voir "en vrai".

Je cite donc l'un de mes auteurs favoris qui m'a faite rire de plaisir en lisant sa description des carpes. Ce passage n'est pas celui auquel je pensais mais il est représentatif de l'idée:

" Au fond, elles ressemblaient à des Castafiore muettes, obèses et vêtues de fourreaux chatoyants. Les vêtements multicolores soulignent le ridicule des boudins, comme les tatouages bariolés font ressortir la graisse des gros lards. Il n'y avait pas plus disgracieux que ces carpes. Je n'étais pas mécontente qu'elles fussent le symboles des garçons. "

Extrait de "Métaphysique des tubes"

La ruelle commerçante adjacente est très "cosy". Il y a une odeur de pâtisserie chaude…

C’est très propre aussi. C’est stupéfiant comme c’est propre quand on arrive de Pékin… Je suis partie dans une rue sur le côté pour chercher un distributeur de billets et je me suis trouvée vraisemblablement à l’arrière des restaurants qui était tout net (on mangerait par terre)!

Les devantures des restos et magasins sont claires et jolies. Ca sent le calme dans la foule.

Il y a même le magasin de Kiki, le Kiki de tous les kikis!!

… charmée!

Tokyo vue d'en haut

Je m’étais renseignée rapidement sur ce qu’il fallait voir a Tokyo car j’avais un rapide résumé en anglais de notre programme mais sans le nom des sites…

J’avais vu plusieurs fois qu’il fallait absolument monter au 45ème étage de la mairie de Tokyo pour une vue à 360° de la ville. Et bien nous y voilà!

Effectivement c’est impressionnant, les photos rendent assez mal la perspective en général mais en gros on est très haut et on voit tout. Ce qui m’a frappée à Tokyo, c’est qu’il y a de très hauts buildings mais assez parsemés dans le paysage, là où à Pékin, les buildings sont concentrés dans le business district (çà n’engage que moi).

Il y a un panneau très intéressant qui explique comment le bâtiment est construit et comment les matériaux réagissent aux secousses sismiques. C’est à ce moment-là que j’ai eu brutalement envie de descendre!!!

Il est 18h, c’est l’heure de diner…

Nous nous rendons donc dans un restaurant chinois au Japon. Mais pourquoi?

Alors qu’en face, il y a un resto avec un crabe géant incrusté dans le building!

Tokyo le soir (enfin, le millième visible de la ou nous étions), c’est très beau. Tout le monde est bien habillé, en fait, il y a un effort de style visible. C’est frappant par rapport à la Chine. C’est d’ailleurs le seul moyen que j’ai aujourd’hui pour distinguer un chinois d’un japonais. Un jour peut être je pourrai voir d’autres différences mais pour moi, ce qui les distingue c’est le “staïle”, la recherche de l'esthétique.